La musique sous le 3ème reich
Le troisième Reich fut une période terrible pour l’homme et l’art. Dans l’état totalitaire allemand où régnait la censure, toutes les œuvres d’une « race inférieure » à la race aryenne était brûlée. Ainsi, la quasi-totalité des œuvres juives et tziganes furent détruites.
Plan :
I) La politique, élément séparateur de la musique
1) Les musiciens et la collaboration
a) La musique dite nazie
b) Hitler, mélomane mégalomane
2) La musique comme arme
3) La Musique dégénérée
II) La musique, des ghettos aux camps
a) La musique dans les camps
b) La musique dans les ghettos
III) La musique, un pouvoir de résistance
a) Sholom Katz, le chanteur
b) Wladyslaw Szpilman, le pianiste
c) Django Reinhardt, le guitariste
I) La politique, élément séparateur de la musique
1) Les musiciens et la collaboration
Je vais commencer par vous lire quelques lignes de l’introduction du livre intitulé le cas Furtwängler : un chef d’orchestre sous le 3ème Reich écrit par Didier Francfort :
Selon Peter Reichel, professeur à l'Institut de sciences politiques de Hambourg, la politique artistique nazie présentait deux aspects : une intervention directe régulatrice et une utilisation de l'art à des fins poli¬tiques. Et elle s'appliquait par deux chemins : d'une part, les lois, les finances, les institutions et, d'autre part, les idéaux collectifs porteurs de valeurs traditionnelles esthétiques. Dans la politique culturelle nazie, la musique surpassait le théâtre et le cinéma, elle était le couronnement des beaux-arts, le meilleur moyen de révéler les qualités allemandes. De plus, les nazis, se basant sur l'histoire de la musique, ont voulu faire de cet art un argument de la supériorité du peuple allemand, de sa