La médiation animale
Etant cavalière, j’ai entendu parler du travail que certains professionnels effectuent par l’intermédiaire de l’animal. J’ai en effet rencontré une éducatrice spécialisée et équithérapeute qui désirait acquérir des chevaux calmes et sécurisants pour travailler avec des personnes présentant une déficience intellectuelle ou physique. Nous avons discuté de l’aide que l’animal pouvait apporter à des personnes en difficulté et de l’existence de l’équithérapie. Dans son ouvrage, L'équithérapie dans l'accompagnement de l'enfant handicapé mentale, le docteur Rosa Perez démontre combien cette activité constitue un extraordinaire atout dans la prise en charge multidisciplinaire de l'enfant handicapé mental, Je me suis ensuite renseignée sur ce sujet qui m’intéressait beaucoup. J’ai lu différents articles sur l’utilisation de la médiation animale comme support éducatif et appris les bénéfices de l’interaction avec les animaux, quelle que soit la difficulté rencontrée (insertion sociale, troubles du comportement, déficiences mentales, physiques, échec scolaire…).
Intérêts de la médiation animale
En 300 avant Jésus-Christ, Xénophon, (philosophe grec, disciple de Socrate), reconnaissait déjà les vertus thérapeutiques de l’animal : « le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l’esprit et pour le cœur ». Ces vertus ont été reconnues tout au long de l’histoire permettant une ouverture nouvelle dans la recherche du bien-être, du plaisir, de la connaissance et de la reconnaissance de soi. Aujourd’hui, la médiation animale est aussi appelée « zoothérapie » par les professionnels, bien que l’utilisation du terme « thérapie » soit source de confusion. En effet, il est à noter que l’objectif poursuivi dans la mise en place d’une telle médiation n’est pas forcément thérapeutique. Elle s’exerce en individuel ou en groupe à l’aide d’un animal familier, avec des personnes chez qui l’on cherche à éveiller des réactions visant à