La nouvelle héloïse de jean-jacques rousseau
Sujet texte : La nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau
Grâce à des observations, des exemples et des hypothèses, Jean-Jacques Rousseau explique dans ce texte que le plaisir lié au désir, n’est pas une récompense qu’on obtient lorsque le désir est assouvi, mais plutôt le plaisir de l’envie et de l’attente, ce qui forme véritablement le désir. Pour arriver à démontrer que le désir réside dans l’attente et non dans son accomplissement, Rousseau a décrit l’Homme tel qu’il naît : avec des buts, des désirs, mais peu de résultats. Cependant, il va également peindre pour le lecteur, le destin peu enviable d’un être quasiment omnipotent, dont la vie serait pâle puisqu’il obtiendrait toujours, sans désirer. C’est donc avec sa méthode ordonnée qu’il va nous démontrer que le seul monde dans lequel nous gagnons à vivre, est un monde de « chimères », et répondre ainsi à la question qu’il pose : est-ce vraiment souhaitable de réaliser tous ses désirs ?
Pour développer sa thèse, Rousseau va commencer par une exclamation, dont le but est de frapper le lecteur, pour le faire réagir. Cette forme grammaticale oriente directement le lecteur vers la thèse défendue par l’auteur : il serait tragique de ne plus rien désirer. Rousseau indique ici l’importance du désir dans nos vies présenté comme le fil rouge de nos vies, permettant de les endurer et de toujours continuer. Cependant, dès la deuxième phrase, Rousseau s’explique en comparant le désir à un bien de la plus haute importance, puisqu’en perdant le désir on perd tout ce que l’on « possède ».
Rousseau va alors établir clairement sa thèse grâce à la phrase majeure du texte : la joie ne se trouve pas dans l’assouvissement du désir, mais dans le désir lui même. En effet, on serait plus heureux quand on désire que quand on obtient le fruit de nos désirs. L’auteur explique alors ce comportement singulier grâce à la nature et la condition profondes de l’Homme. Ainsi la nature de l’Homme serait de souhaiter