Les expériences de transgenèse

Depuis le début des années 1980, on sait introduire un fragment d'ADN prélevé dans le noyau d'une cellule d'une espèce donneuse dans le noyau d'une cellule d'une espèce receveuse : c'est la transgenèse.

Document 1 : expérience d'injection d'un fragment d'ADN de rat (espèce donneuse) dans un noyau de cellule de souris (espèce receveuse). Le rat et la souris n'appartiennent pas à la même espèce.

Protocole :
a) Le gène contrôlant la synthèse de l'hormone de croissance chez le rat est repéré sur un chromosome.
b) Ce gène est isolé, puis injecté à l'aide d'une micropipette dans le noyau d'un spermatozoïde de souris qui vient juste de féconder un ovule de souris. Cette opération est répétée sur plusieurs ovules fécondés.
c) Lorsque la fusion des noyaux mâle et femelle est réalisée, les cellules-œufs génétiquement modifiées sont réimplantées dans l'utérus de souris porteuses que l'on a préalablement préparées à la gestation par des traitements hormonaux.
d) On observe alors, à la naissance, les souriceaux. Si certains expriment l'information "synthèse d'hormone de croissance de rat", la nature moléculaire de l'information génétique est établie.

Document 2 : résultat de la transgenèse entre rat et souris

Document 3 : Analyse de l'information génétique d'animaux issus d'une transgenèse.

Une technique permet de comparer les ADN de cellules appartenant à différents individus. L'information génétique apparaît alors sous forme de bandes sombres dont la disposition est caractéristique de l'individu.
Cette technique a été appliquée aux 4 souriceaux obtenus précédemment.

1. Schématiser le processus de transgenèse en représentant le donneur, le receveur, l'organisme transgénique (rectangles portant leurs noms), le gène transféré et le caractère héréditaire nouveau pour le receveur.
2. Lors de l'injection du gène, l'ADN du donneur s'intègre-t-il toujours dans l'ADN du receveur ?
3. En quoi le document 3