La peinture et les salons au xixème siècle
1-Apogée et déclin du Néoclassisisme (1800-1815):
La peinture française est dominée durant les quinze premières années du siècle, par la peinture néoclassique principalement représentée par son chef d'école Jacques-Louis David peintre officiel du premier Empire. Vivant Denon impose aux artistes de célébrer Napoléon Ier à travers des peintures qui glorifient les batailles et ses faits et geste. Ces œuvres sont présentés dans le Salon de peinture et de sculpture évènement annuel qui expose les tableaux des principaux artistes en vue du régime tel Antoine-Jean Gros peintre attitré des batailles ou du portraitiste de cour François Gérard. Peu d'artistes se font une place en dehors du néoclassicisme, se démarque cependant Pierre-Paul Prud'hon qui annonce, par ses thèmes et l'atmosphère de ses toiles, le Romantisme. Le Romantisme qui connaît sa première manifestation publique par l'exposition au Salon de 1812 de l'Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant de Théodore Géricault. La fin du régime voit le déclin de l'esthétique davidienne, peu à peu les peintres abandonnent les sujets antiques et se tourne vers des thèmes d'inspiration médiévale, qui caractérisent un style pictural la peinture troubadour. À la Restauration, plusieurs artistes se rallient au régime des bourbons et servent le roi Louis XVIII, dont Gros, Gérard, Girodets, anciens élèves de David, tandis que celui-ci est exilé à Bruxelles pour avoir voté la mort de Louis XVI et servi Napoléon.
2- Le romantisme (1815-1840):
Dès les début du XIXe siècle, on constate les premières manifestation d'un préromantisme pictural à travers les œuvres de Girodet (les Funérailles d'Atala), ou de Gros (Bonaparte au pont d'Arcole). L'esthétique romantique se démarque dans le paysage artistique français, avec l'exposition de deux tableaux, le Radeau de la Méduse de Géricault en 1819 qui frappe l'opinion, étant vu comme une charge contre le régime royal, et La Barque de Dante