Dissertation comparative poeme

1136 mots 5 pages
Dissertation explicative comparative

Au début du XXe siècle, un nouveau courant littéraire pris forme, le surréalisme. Ce dernier amena plusieurs artistes à écrire dans le but de susciter une nouvelle vision du réel. Parmi eux figurent le nom d’Hector de Saint-Denys Garneau, ainsi que celui de Jacques Prévert. Ces deux hommes abordent, comme plusieurs surréalistes le font, l’idée du romantisme, des rêves, de la liberté et des gestes familiers. Ainsi, dans les poèmes « Je ne suis pas bien », tiré du recueil Regards et jeux dans l’espace (1937) écrit par Saint-Denys, et « Le désespoir est assis sur un banc », réalisé par Prévert et publié en 1949, la banalité de la vie quotidienne se fait ressentir. Cette observation permet donc la comparaison des thèmes de l’immobilité et du mouvement, retrouvés dans les deux textes poétiques.

Indéniablement, Saint-Denys Garneau et Prévert ont privilégié le thème de l’immobilité durant une partie de leur poème. Ce point est remarquable tout au long de la première strophe dans « Je ne suis pas bien » et est représenté par le sentiment d’ennuie que véhicule le narrateur. Cet état d’âme est causé par la solitude opprimant le personnage. Il est facile de le repérer grâce au troisième vers : « Immanquablement je m’endors et j’y meurs »[1]. Il faut préciser que l’unes des caractéristiques du surréalisme est l’utilisation nouvelle du « moi », de « l’individu », ainsi que de l’opinion personnelle de celui-ci. L’hyperbole citée précédemment, met donc en valeur le ressentiment du personnage, celui de ne pas être écouté et être entendu comme il le souhaiterait. Cela fait donc ressortir son impuissance par « je m’endors », ainsi que son désarroi exprimé par « et j’y meurs ». De plus, la première strophe est composée que de mots et de verbes qui font partis du champ lexical de l’immobilité. Par exemple, « assis », « chaise », « fauteuil », « reste », « m’endors » et « meurs ». Pour ce qui est de Prévert, l’inertie domine également

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