La petite piggle
Dans un premier temps, il convient de définir la notion de handicap.
On entend par handicap « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».
Pour la première fois, la loi du 11 février 2005 « pour légalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » énonce clairement ce qu’est le handicap.
Cette loi, dite loi handicap, a été promulgué par le gouvernement Raffarin (UMP).
Selon ce dernier, elle apporte des évolutions fondamentales pour répondre aux attentes des personnes handicapées.
Il est indéniable que l’adoption de cette loi traduit la volonté de sensibiliser la société civile « à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale » , l’accessibilité généralisée pour tous les domaines de la vie sociale, dont l’intégration des enfants handicapés à l’école. Question que nous souhaitons approfondir dans cet écrit, en mettant particulièrement l’accent sur le rôle des AVS (Auxiliaires de vie scolaire) dont l’article sur lequel nous prenons appui évoque les difficultés.
Selon le sociologue, Joël Zaffran (l’intégration scolaire des handicapés – 1997) parler d’intégration scolaire « c’est supposer le déplacement d’un enfant jusque là maintenu à l’intérieur du système d’éducation spécialisé et ségrégatif, vers une structure scolaire plus ouverte ». il s’agit bien d’une politique sociale dans la mesure où la volonté des pouvoirs publics est de favoriser un accès à l’enseignement pour tous afin de renforcer le principe d’obligation scolaire et de lutter contre les discriminations.
Selon le site internet officiel du ministère de