La philosoph

764 mots 4 pages
Avant de s'intéresser à l'économie, Keynes a d'abord écrit sur la philosophie (il s'agit souvent d'écrits destinés soit aux Cambridge Apostles, soit au Bloomsbury Group comme My Early Beliefs), sur les probabilités (de manière plus universitaire - son premier grand livre est son Treatise on Probability) et sur la politique (un de ses écrits de jeunesse est un texte sur Edmund Burke).
Keynes et la philosophie
Keynes comme les Cambridge Apostles de son temps est très influencé par les Principia Ethica de George Edward Moore. Pour ce dernier, le bien ne peut être défini et seule l'intuition permet de le saisir (nous verrons plus loin la place de l'intuition chez Keynes). Cela l'amène à critiquer à la fois la tradition utilitariste issue de Jeremy Bentham qui confond plaisir et bien, et les idéalistes tels que McTaggart ou Lowes Dickinson.
Dans la pensée de Moore, l'important ce sont les « états d'esprit » (les joies que nous ressentons) dont les plus estimables sont le plaisir des relations entre humains et celui que procure la vue de beaux objetsS 15,D 5. Ces états d'esprit sont de « très complexes unités organiques composées à la fois d'un sujet expérimentant et d'un objet de l'expérience »S 16. Pour lui, l'action droite doit conduire à un état d'esprit désirable. Il faut donc chercher des actions qui provoquent de bons résultats mais il est très difficile de connaître les résultats de nos actions. D'où, chez Moore, l'idée que nous devons nous en tenir à des institutions qui ont fait leurs preuves pour guider nos actions.
Cette idée assez proche de celle développée plus tard par Friedrich Hayek est rejetée par Keynes. C'est pour cela qu'il va s'intéresser aux probabilités. En effet, alors que pour Moore comme pour David Hume toute la connaissance probable est fondée sur l'expérience, pour Keynes au contraire les probabilités nous permettent d'appréhender jusqu'à un certain point le futur ou du moins le résultat de nos actions. Par contre, il retient de Moore que

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