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Quelle est la place de la femme dans les trois religions monothéistes ?
« Les trois monothéismes […] professent fondamentalement une même détestation des femmes, des désirs, des pulsions, des passions, de la sensualité et de la liberté, de toutes les libertés. » Michel Onfray.

I. -------------------------------------------------
La place prépondérante du Masculin dans le monothéisme
Dans les trois religions monothéistes, la femme est considérée comme inférieure à l’homme. Sa place est dictée par les textes saints.
Tout d’abord, dans les écrits judéo-chrétiens, la femme est exposée comme coupable du péché originel qui la condamne à enfanter dans la douleur et qui contraint l’homme à travailler. Accusée d’avoir introduit le malheur, le péché et la mort par la religion, il devient donc permis de considérer la femme comme inférieure à l’homme.
Ainsi sont légitimés les principes de soumission de la femme par l’homme. Le port du voile, qui semble être l’apanage de l’Islam, s’impose longtemps aux chrétiennes et est encore en vigueur dans de nombreuses communautés.
La femme est souvent considérée par les trois monothéismes comme impure. De fait, dans le Judaïsme, la loi de la nidda - loi de la pureté - impose aux époux de dormir dans des chambres séparées pendant toute la durée de la menstruation de la femme et seul un rituel complexe permet à ceux-ci d’avoir à nouveau des rapports sexuels.
Tout au long de sa vie, la femme est contrainte à subir l’autorité masculine ; tout d’abord celle d’un père ou encore d’un frère, et par la suite celle d’un époux et parfois même d’un fils. La femme ne s’affranchit jamais vraiment de cette domination puisqu’il subsiste toujours auprès d’elle une représentation du Masculin.
« Je veux cependant que vous sachiez que le Christ et le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef du Christ. », rappelle le nouveau testament.
Cette domination