la polygamie
La polygamie a longtemps été un fléau qui a divisé et continue de diviser pas mal de foyers. Les coépouses se livrent au maraboutage juste pour ne pas voir les enfants des unes et des autres prospérer.
Elles ont même souvent tendance à mettre leur vie en jeu. Le témoignage de cette jeune femme issu d’une famille polygame.
« La polygamie n’est pas du tout bonne, par ce qu’il y a des conséquences que l’on rencontre dans certains foyers. Quand l’homme épouse deux ou trois femmes, quand il meurt, les femmes font du maraboutage pour détruire la vie des enfants de leur coépouse pour ne pas que ceux-ci avancent plus que leur enfant.
Assassiner, tuer même l’enfant de sa coépouse pour qu’elle bénéficie beaucoup plus de l’héritage de son mari, par rapport à sa coépouse », explique ne jeune femme.
La réussite d’un enfant est toujours bénéfique pour sa mère. Et comme toujours, le grand complice reste et demeure le père de famille, qui n’arrête jamais son jeu de cache -cache d’amour.
Pour cette jeune femme marié Fatoumata Camara, gérer plusieurs femmes et des enfants et accepter de partager son époux avec d’autres, n’est pas aussi simple. Elle préfère donc le divorce.
«si l’homme n’est pas du tout heureux avec sa première femme, au lieu de réunir toutes ces femmes là dans une même concession, vaut mieux divorcer avec la première, chercher ne seconde, avec laquelle il peut s’entendre. Vous construisez bien l’avenir de vos enfants », ajoute t-elle.
La Guinée bien qu’étant pays laïque, a une population majoritairement musulmane. Certains hommes usent du droit que leur confère la religion, pour prendre plusieurs femmes. Pourtant, le code civil guinéen, dans son article 315 est clair. La pratique de la polygamie est interdite à toute personne de nationalité guinéenne et