la polygamie dans sous l'orage
Selon les démographes et les ethnologues, 80 % des sociétés connues et étudiées sont polygames « de droit » et, parmi elles, seulement 1 % polyandriques. Néanmoins, au sein des sociétés majoritairement polygyniques on constate que 60 à 80 % des foyers sont monogames « de fait » (et non « de droit »).
La polygamie est à distinguer des mariages de groupes, forme de poly amour impliquant plusieurs partenaires de chaque sexe. La polygamie est à distinguer de la bigamie, situation dans laquelle une personne contracte plusieurs mariages séparément, sans avoir juridiquement obtenu la dissolution du précédent ou sans que les deux conjoints soient au courant de cette situation
La polygamie s'oppose à la monogamie. Dans le cas précis de deux conjoints simultanés, il s'agit d'une bigamie. On distingue différents sous-types de polygamie, notamment la « polygamie parallèle » qui désigne la situation jusqu'à présent où un individu a des relations avec plusieurs partenaires au cours d'une même période reproductive et la « polygamie séquentielle » qui consiste pour un individu à avoir plusieurs partenaires différents au cours de sa vie, mais pas de façon simultanée. Cette dernière forme de polygamie est aussi dite « monogamie sérielle ».
De nombreux pays autorisent la polygynie sans néanmoins l'encourager ouvertement. C'est le cas non seulement de la totalité des pays à forte population musulmane, à l'exception de la Turquie (interdiction en 1926) et de la Tunisie (interdiction en 1957), mais également de quelques pays animistes africains. Quelques États autorisent aussi la polyandrie.
Selon Jacques Attali (Amours. Histoires des relations entre