Maurice Maeterlinck

Sa Poésie:

Son premier recueil poétique Serres chaudes paraît en 1889 chez l’éditeur de Paul Verlaine. Ces vers montre une « dépersonnalisation de l'écriture » et réalisent en partie l’idéal mallarméen :ce qui passe par notamment la suggestion, comme essence de « tous bouquets ». Par la répétition du mot, Maeterlinck atteint une vibration spirituelle, « une résonance intérieure ».

Explication de « l'idéal mallarméen »:
Stephane Mallarmé
( a été l'initiateur, dans la seconde moitié du XIXe siècle, d'un renouveau de la poésie) avait comme point de vue cette philosophie:
« le néant est un point de départ qui conduit au Beau et à l'Idéal » Par le rythme, la syntaxe et le vocabulaire rare, Mallarmé crée une langue qui ressuscite « l'absente de tous bouquets » comme il l'appelle . Le poème devient un monde refermé sur lui-même dont le sens naît de la résonance. Le vers devient couleur, musique, richesse de la sensation,.... C'est avec Mallarmé que la « suggestion » devient le fondement de la poétique antiréaliste et fait du symbolisme un impressionnisme littéraire. Son œuvre est alors celle de l'absence de signification.

Bref les vers de Maeterlinck est dérythmé, libéré des conventions car il refuse le naturalisme(l'écrivain applique une méthode strictement littéraire qui se rapproche de celle mise en œuvre par les sciences naturelles. L'art est considéré obéissait aux mêmes lois que la science.) et parnasse ( avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste) pour s’engager sur la voie de la poésie allégorique où l’image rappelle l’iconographie médiévale, la peinture de Bruegel ou de Jérôme Bosch.

Rappel de l'allégorie:
En littérature, l'allégorie est une figure rhétorique qui consiste à exprimer une idée en utilisant une histoire ou une représentation qui doit servir de support comparatif

Une oeuvre du peintre Bruegel (La fenaison)

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