La préface du dernier jour d'un condamné (1832)
I – Une réfutation rigoureuse.
II – Un discours polémique.
Introduction 2
Poète, dramaturge et prosateur romantique du XIX° siècle, Victor Hugo est considéré comme l'un des plus importants écrivains français de son époque. Il fut également représenté comme un écrivain engagé, symbole emblématique de III° République et de résistance du 2nd Empire. Il a écrit entre autres Les Misérables, Notre-Dame de Paris, et nous fit part, en 1929, de son roman Le Dernier jour d'un condamné. Cet œuvre, écrite très rapidement, relate les dernières heures d'un condamné à mort, racontées dans son journal. Trois ans après sa publication, Victor Hugo rédige une préface dans laquelle il démontre son opinion contre la peine de mort. L'extrait étudié est tiré de cette préface, dans laquelle Hugo donne son avis sur la peine capitale. On peut alors se demander ce qui fait l'efficacité de l'argumentation de Victor Hugo. Ainsi, nous verrons dans un premier temps que sa réfutation est rigoureuse, puis dans un second temps que le discours de l'auteur est polémique.
I – Une réfutation rigoureuse.
A ) La démarche de Hugo.
3 parties composent le texte :
• « ceux qui jugent (…) où le geôlier suffit » l. 1 à 9.
• « mais reprend-on (…) nous y adhérons » l.10 à 17.
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