La querelle des anciens et modernes
Le classicisme est le courant qui marque la fin du règne de Louis XIII ( 1648, 1652) et qui caractérise la production littéraire de la deuxième moitié du dix-septième siècle. Le régime est sur le déclin, l'autorité de l'état est contestée les grands seigneurs revendiquent une toute puissance. Par ailleurs, la première moitié du dix-septième siècle a été marquée par le baroque, courant littéraire qui voulait avant tout traduire le mouvement, dans le temps et dans l'espace et montrer l'instabilité de l'homme dans l'univers. Tout est en mouvement, rien n'est jamais acquis, tout évolue, tout peut être remis en cause, tels étaient les convictions des artistes baroques. Ils refusaient toute règle, toute contrainte qui auraient pu les gêner dans leur création et leurs champs d'investigation étaient surtout, l'illusion, l'artifice, le mensonge.
La querelle entre les anciens et les modernes L'opposition entre la tradition et la modernité est un motif récurrent au dix-septième siècle, d'autant que la doctrine classique préconisait l'imitation des anciens, à condition toutefois d'opérer un choix et de ne prendre pour modèle que les oeuvres qui ne s'éloignaient pas de la raison.
"la querelle des Anciens et des Modernes" anima le monde littéraire entre 1687 et 1715. Cette querelle littéraire se déroula en deux temps : de 1687 à 1694, période au cours de laquelle les modernes contestent le fait qu'Homère soit considéré comme le modèle par exc ellence ; puis de 1713 à1714,les modernes remettent en cause l'existence même d'Homère. Pour les partisans des anciens, les ouvrages des auteurs antiques grecs et latins sont parfaits et il convient de les imiter. Par ailleurs, ils considèrent que l'antiquité est une période où la civilisation a atteint la perfection. Les modernes quant à eux, même s'ils reconnaissent talent et mérite aux auteurs de l'antiquité, considèrent qu'ils présentent des faiblesses et qu'en aucun