La resistance en haute-garonne (1939-1945)
Un cédérom sur l’histoire de la Résistance en Haute-Garonne vient de paraître. Il a été publié par l’Association pour des études sur la Résistance intérieure (AERI), une filiale de la Fondation de la Résistance : c’est le 18° cédérom de sa collection « Histoire en mémoire 1939-1945 », le premier qui concerne un département de la région toulousaine. Son intérêt déborde en fait le cadre de la Haute-Garonne puisque des éléments concernant l’ancienne région R4 de l’époque y sont évoqués.
Ce cédérom contient des cartes, une chronologie approfondie et de nombreuses fiches qui décrivent les différentes organisations résistantes (réseaux, mouvements, partis), dégagent les plus spécifiques (mouvement Libérer et Fédérer, Groupe Morhange, Corps franc Pommiès, 35° brigade MOI Marcel Langer) et différencient les organismes civils (comme le CDL) et paramilitaires (groupes francs ; guérilleros espagnols ; FTPF ; CFL ; FFI ; maquis Roger, d’Aspet, de Rieumes, de Cazères, de Saint-Lys, de la Montagne Noire…). Les actions et les souffrances des résistants sont étudiées jusqu’à l’échelon local. Leur sociologie, leurs motivations, leurs programmes et leurs liens avec le monde extérieur sont analysés. Des biographies détaillées les accompagnent. L’étude décrit enfin les conditions de la Libération, les espoirs suscités, les réalisations obtenues et leurs limites, les déceptions engendrées. Elle se termine par un examen des problèmes de la Mémoire de la Résistance et des résistants.
A tout cela vient s’ajouter la description de l’environnement dans lequel a évolué la Résistance, celui de l’administration vichyste et de l’occupation (à partir de novembre 1942). Les ambiguïtés de la collaboration et de la «Révolution nationale » sont montrées, ainsi que les différentes facettes des politiques d’exclusion et de répression de Vichy et de l’occupant allemand sous forme d’arrestations, d’internements, d’exécutions et de déportations. Sont