La route de la soie
Les pendentifs sculptés dans le pounamu, appelé aussi greenstone, restent ce qui est le plus facilement accessibles aux yeux des touristes. Malheureusement la qualité n’est pas toujours garantie dans les échoppes.
La sculpture de ce qu’on appelle, en français le Jade, existe depuis le XIIème siècle en Nouvelle-Zélande. Les Maoris, après leur installation dans l’île du nord au Xème siècle, colonisent « le pays vert » (l’île du sud) deux siècles plus tard.
Les contes et les légendes, eux aussi fortement ancrés dans la culture maorie, affluent au sujet de ce pounamu, considéré ici comme une pierre semi-précieuse.
Si les Maoris ont utilisé leur « greenstone » pour tailler armes et talismans, il est aujourd’hui largement répandu d’en faire des bijoux sculptés.
Traditionnellement, les Maoris n’acquièrent jamais de jade pour eux-mêmes, il leur est offert. C’est pourquoi il est courant d’entendre que c’est le « pounamu » qui choisit son possesseur et non l’inverse.
Le Tiki
Les Tiki, sculptures en bois ou en pierre aux formes humanoïdes, sont également très présentes dans la culture maorie, comme en témoigne la photo prise au « Te papa Museum ».
Originaires d’Océanie, les Maoris se livrent à cette tradition essentiellement sur du bois, contrairement aux célèbres statues de l’île de Pâques qui seraient leurs cousines de pierre.
La tête des tiki, souvent imposante, symbolise la puissance qu’elle abrite. Les yeux immenses caractérisent selon les Maoris le savoir et le pouvoir surnaturel. Quant à la bouche, souvent très expressive, elle marque le défi, la provocation de l’adversaire.
Un lien évident est à faire entre cette pratique ancestrale du Tiki et certaines attitudes présentes dans le Haka.
La Haka
S’il est aujourd’hui connu comme l’emblème des All Blacks tel notre coq français, cette danse ou plutôt ces danses & chants sont d’origine guerrière. Nous en reparlerons bientôt à l’occasion du match All Blacks /France auquel nous avons