L’accès à l’éducation, au travail, et à d’autres activités en prison :

Introduction :

La réinsertion des détenus a pour but de permettre au détenu de reprendre une vie dite « normale » après sa sortie de prison. En 1998, le parlement européen remarque qu’il y a trop peu d’éducation, de formations et d’activités professionnelles, culturelles et sportives qui permettent aux détenus d’être correctement réinséré dans notre société. Il décide donc de créer des règles pénitentiaires telles que la participation au travail, à l’enseignement, à la culture, aux formations et demande aux Etats membres de les appliquer.
Ainsi, nous verrons en quoi l’accès aux études, aux formations, au travail et à des activités sportives et culturelles facilite la réinsertion des détenus à leur sortie de prison. Nous nous apercevrons alors que les détenus disposent d’un encadrement favorable à cette réinsertion mais qu’il existe aussi quelques défaillances. Enseignements et formations en prison :

Avant toute chose, l’éducation est un droit fondamental dont dispose l’être humain en France. Alors même si l’incarcération est considérée comme une sanction justifiée, elle ne peut en aucun cas priver les détenus de ses droits. De plus, il est prouvé que les personnes ayant étudié ou suivi une formation ont plus de faciliter à se réinsérer dans la société. L’éducation consiste à aller au-delà de données qui ne sont que des exemples pour trouver par soi-même et mettre en pratique les connaissances élémentaires acquises. Elle est donc indispensable au développement de la personnalité et à la participation à la société chez une personne. Elle est obligatoire pour les moins de 16 ans. Dans le contexte difficile qu’est la prison, il n’est jamais simple d'organiser une éducation qui vise à modifier le comportement d’un individu pour qu’à sa libération, il puisse prendre des décisions et donc diriger sa vie. Le premier objectif de l’enseignement est de développer l’enseignement pour