La révision constitutionnelle
Quand on évoque la révision constitutionnelle, on sous entend forcément la constitution souple ou rigide.
Lorsque la constitution est rigide elle implique un processus complexe de révision, processus qui généralement mobilise différents acteurs, et non pas seulement le président. Et en outre elle exige des quotas de majorité spécifique (absolu, ou qualifié).
Un exemple de constitution souple est la constitution britannique, et un exemple de constitution rigide c’est la notre.
Enfin, lorsqu’on parle de révision constitutionnelle, il faut distinguer 3 types de pouvoirs : * le pouvoir constituant originaire * le pouvoir constituant dérivé * les pouvoirs constitué
Le pouvoir constituant originaire c’est le pouvoir d’étable ou de ratifier une constitution.
Le pouvoir constituant dérivé c’est le pouvoir de modifier ou réviser le texte constitutionnel. Traditionnellement il appartient aux chambres qui représentent la nation. Aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas, car la constitution de la Vème République prévoit que ce pouvoir soit attribué à plusieurs organes : le président de la république, qui choisi la procédure, le gouvernement qui écrit le projet de révision, le parlement chargé d’amender et de voter le projet de constitution, et enfin le peuple qui ratifie dans la procédure normale le projet de révision.
Les pouvoirs constitués sont les pouvoirs prévus par la constitution et non pas ceux qui établissent la constitution.
I- Les mécanismes de révision constitutionnelle
A. Les procédures de l’article 89
Il y a deux procédure prévue par l’article 89 : une normale et une exceptionnelle.
La procédure normale prévoit que le projet ou proposition de loi soit d’abord soumis devant le parlement (AN puis devant Sénat).
Le projet ou la proposition est étudié par le parlement qui doit adopter le projet dans les mêmes termes. Autrement dit, le parlement n’a pas le dernier mot en matière