La SDN
Au lendemain de la première guerre mondiale se met en place la Société Des Nations (SND) élaborée en 1919 par les vainqueurs de celle-ci, d'après une idée du chef d'état américain le plus puissant du monde, le président Wilson, qui participe aux négociations de paix dans le but de "constituer une association générale des nations [...] visant à offrir des garanties mutuelles et d'intégralité territoriale" à toutes les nations. Cependant, certains actes résultant de ces idées s'éloignent du point de vue pacifiste de Wilson.
Pourquoi l'expérience de la SDN témoigne-t-elle à la fois des espoirs et des échecs des nations pour préserver la paix ?
Après s'être penché sur les espoirs de la SDN et des idées pacifistes dont elle s'inspire, on se penchera sur les difficultés qui apparaissent lors de sa mise en place pendant l'après-guerre. L'objectif principal de la SDN est de créer une sorte d'association entre les nations dans une optique de reconstruction de la paix à travers le monde. Pour cela, toutes les parties contractantes, c'est à dire trente-deux nations différentes, à part les États-Unis qui en ont refusé l'adhésion, ne devront plus recourir à la guerre, accepteront d'entretenir des relations internationales fondées sur des bases de justice et d'honneur. La SDN dispose d’un organe de discussion, l’Assemblée générale, et d’un organe d’arbitrage , le Conseil, où siègent de façon permanente les cinq vainqueurs de la Grande guerre mais pas de moyens militaires de faire respecter ses décisions. Elle veille, après la Première Guerre mondiale, au nouveau découpage frontalier en Europe (suite à la défaite donc au démantèlement des Empires allemands, autrichiens et ottomans) et assure une médiation dans les tensions diplomatiques entre Etats (par exemple, la Sarre