Chef
Alexis Comnène Ier.
Malgré le fait que le terme « byzantin » soit parfois utilisé pour qualifier une bureaucratie complexe et lourde, celle-ci a longtemps eu une capacité forte à se conformer avec la situation de l'Empire. Le système byzantin de la titulature et de la préséance fait ressembler l'administration impériale à une bureaucratie ordonnée par des spécialistes modernes. Les fonctionnaires sont organisés dans un ordre strict autour de l'empereur, et dépendent de la volonté de l'empereur selon leur rang. Il y avait aussi des emplois administratifs, mais l'autorité peut être confiée à des individus plutôt qu'à des bureaux85.
Aux VIIIe et IXe siècles, la fonction publique constitue le meilleur chemin vers le statut aristocratique, mais, à partir du IXe siècle, une aristocratie de la noblesse héritée rivalise avec l'aristocratie civile. Selon certaines recherches sur le gouvernement byzantin, la politique du XIe siècle est dominée par la concurrence entre les aristocraties civiles et militaires. Au cours de cette période, Alexis Ier Comnène entreprend d'importantes réformes administratives, comprenant la création de nouvelles dignités et charges86.
Diplomatie[modifier]
Après la chute de Rome, le défi majeur de l'Empire est de maintenir un ensemble de relations denses avec ses divers voisins. Lorsque ces nations se mettent à forger des institutions politiques officielles, ils deviennent dépendants de Constantinople. La diplomatie byzantine réussit rapidement à attirer ses voisins dans un réseau international de relations entre États87. Ce réseau tourne autour de traités, et incluant la bienvenue de nouveau dirigeant dans la famille royales, de l'assimilation des attitudes sociales, des valeurs et des institutions byzantines88. Les Byzantins considèrent la diplomatie