La société nous dénature-t-elle ou, au contraire, nous humanise-t-elle ?

2131 mots 9 pages
Faut-il dire que la société dénature l’homme ou qu’elle l’humanise ?

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La société est souvent une réalité bien dure pour l’individu. Depuis la nuit des temps nous nous en plaignons mais il n’en reste, néanmoins, que depuis la nuit des temps, elle existe également. Elle est souvent perçue comme une contrainte, une atteinte à la liberté car en tant qu’état social elle s’oppose à l’état de nature.
C’est-à-dire que l’homme qui vit dans un milieu organisé, milieu régi par des règles et des lois auquel il se doit d’obéir, se voit automatiquement bridé dans ses désirs et est donc contraint de réagir dans certaines situations autrement que ce qu’il aurait pu faire
« naturellement ». Mais pourrait-on aller jusqu’à parler de dénaturation ? Cela supposerait que l'homme possède une nature propre. Ou bien au contraire, est-ce que ce n'est pas justement la société qui le rend plus humain ?
Plusieurs questions se posent, donc, quant aux conséquences que la société engendre vis-à-vis des hommes, à savoir, en premier lieu, dénaturation ou humanisation ?
Nous étudierons donc les deux différentes possibilités au sein de deux parties distinctes avant d'en tirer les conclusions qui s'imposent.

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Tout d’abord, la société nous dénature, d’une part, de par sa tendance permanente à cultiver l’individualisme.
En effet, il va sans dire, que nous vivons dans une parfaite société de consommation.
Société dont le principe économique repose donc non sur la possibilité pour tous de consommer le nécessaire, mais sur la continuelle et artificielle création de nouveaux besoins.
Nous sommes sans cesse bombardés par de nouveaux produits, de nouvelles idées sans parler, par exemple, des intarissables nouvelles informations, minutieusement manipulées, qui nous sont distribuées chaque jour par les médias et qui engendrent ainsi une inévitable banalisation des malheurs des mondes…
Malheureusement pour nous, depuis notre enfance, nous avons appris à nous mettre à l’abri
du

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