La traduction comme transfert
Le mot transfert prend ses origines dans le mot latine « transfertum » qui signifie « transporter, transmettre, deplacer, substituer » etc. Ce terme qui designait l’activite traduisante en France jusqu’au 16eme siecle presente plusieurs conotations : en finances—transfert de fonds, de proprietes, en psychologie—trasfert de sentiments,d’habitude, transfert sensoriel, en pedagogie—transfert de connaisance, de savoir- faire. Ce concept fondamental a la fois pour la psychanalyse et la traduction y manifeste bcp d’aspect communs a cote de quelques aspects differents. Si le tranfert psychoanalytique se definit comme un etat affectif eprouve par un objet et tendu a un autre objet l’acte de traduire peut etre considere comme un transfert semantique et expressif d’une langue a une autre. Freude se rende tres rapodement compte que le transfert est un des elements majeurs du processus psychanalytique caracterisant le rapport du patient a son analyse le transfert actualise les desirs inconsciants du patient. Freude l’entend d’abord comme deplacement du desir inconscient dans le reve ( « L’interpretation des reves »). Il le remanie ensuite dans ses etudes sur l’histerie pour souligner que l’amour pour le transfert represente un faux rapport. Le transfert est exteremement important pour Lacan qui en fait l’un des 4 conceps fondamentaux en psychanalyse (l’inconscient, la compulsion de repetition- natraplivost kum povtorenie , pulsion- nagon). Entre 2 personnes qui se parlent il se passe qch qu’altere leur nature en presence l’une de l’autre. Ce qch est le transfert que Lacan situie par rapport a l’articulation de la demande correspondant a un besoin. Dans l’acte de traduire qui est un acte de parole ou on observe le meme phenomene de changement de la nature du texte dont la survie est assuree par la bonne traduction tandis que l’aneantissement de son sens resulte de al mauvaise traduction Lacan distingue 2 types de