La trivialisation

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La trivialisation, c’est l’action de rendre quelque chose trivial, banal, plat, en d’autres terme, cela veut souvent dire : priver quelque chose d’un sens ou contenu profond, comme dans la littérature triviale. De plus, le mot “trivialité” est également employé au sens d’un caractère grossier, vulgaire, choquant.[1] Mais l’ Eurydice n’est pas de la littérature triviale, en effet Jean Anouilh fait partie des dramaturges français les plus importants des années 1930 et 1940. Pourquoi est-il donc question d’une trivialisation dans le titre? Naturellement, il convient de souligner que c’est le mythe qui est trivialisé et non la valeur littéraire de l’ Eurydice de Jean Anouilh. Mais en quoi la trivialisation consiste-elle ? A-t-elle vraiment des traits grossiers, vulgaires et choquants et surtout quel but Anouilh poursuit-il avec le moyen de la trivialisation? Ces questions majeures vont se refléter dans l’organisation de ce travail.
Tout d’abord nous allons identifier les mythèmes qu’Anouilh a gardé et notamment ceux qu’il a changé et banalisé. Dans la deuxième partie du travail, nous allons voir que le caractère plat du mythe originel dans la pièce sort du cadre moderne et sécularisé. Cela se manifeste particulièrement dans le passé d’Eurydice et dans la manière dont Anouilh réinterprète les deux mythèmes les plus importants, à savoir la résurrection d’Eurydice et le regard en arrière d’Orphée. Pourtant, il ne suffit pas de dégager les traits de la trivialisation, alors nous nous consacrerons à sa fonction et les divers sujets et idées qui sont transmis par cette caractéristique de la pièce. En effet, la réécriture du mythe montre d’autres propos concernant la condition humaine contrairement à ceux que la légende antique d’Orphée évoque. L’univers pessimiste et fataliste d’Anouilh présente un intérêt dans la troisième partie où nous allons établir l’idée du destin des deux protagonistes, Orphée et Eurydice, puis le concept de l’illusion et de la réalité et,

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