la vie devant soi
Momo, un petit garçon musulman qui n'a jamais connu de parent sauf Mme Rosa, une juive qui garde les enfants de prostituées, nous raconte son histoire. L'histoire se déroule à Belleville, quartier très pauvre de Paris, mais aussi très multi-ethnique de Paris.
Momo grandit autour de gens beaucoup plus vieux que lui, et il a en lui une sagesse plus grande que son âge, malgré ses moments de folie, comme lorsqu'il jette l'argent qu'il a eu pour son chien, ou comment il est attaché à son parapluie. Mais c'est facile à comprendre pourquoi Momo ne vit pas toujours dans la réalité. Il passe sa vie dans un petit appartement, avec une femme sur la verge de la sénilité, et son seul moyen de s'échapper à ceci est l'escalier, ou il peut sortir et découvrir la ville et rencontrer plusieurs gens qui vont être très importants dans sa vie et qui vont prendre soins de lui une fois que Mme Rosa n'est plus vivante.
Le roman nous fait aussi questionner le sujet de l'euthanasie. Est-ce plus humain de laisser mourir les gens qui veulent mourir, à la place de les faire vivre come végétale, parole de Mme Rosa. Mme Rosa finit par mourir dans son sanctuaire, son trou juif, avec Momo auprès de lui. Elle n'est pas morte de façon glamoureuse, mais elle est morte ou elle voulait l'être.
Le titre du roman est aussi un aspect essentiel. Momo est un garcon d'environ 10 ans, mais a t-il vraiment sa vie devant lui? Orphelin et pauvre, Momo n'a pas grand chose dans sa vie.