La vie est un désastre

349 mots 2 pages
Au niveau des relations humaines, on pourrait énoncer une loi qui dirait qu’on ne reçoit qu’à la mesure de ce que l’on donne. De là, si on ne reçoit pas à la hauteur de ses attentes, il est toujours utile de vérifier la nature de ce que l’on donne (ou croit donner) aux autres.

Or, en tant qu’êtres humains, nous sommes taraudés par un besoin essentiel : le besoin d’exister - exister à nos propres yeux et exister aux yeux d’autrui. De plus, les êtres humains sont ainsi faits qu’ils ont tendance à mettre à distance les situations ou les personnes qui ne répondent pas à ce besoin fondamental : ils perçoivent intuitivement que la situation ou la personne en question n’est pas à même de les faire exister, cette personne étant peut être elle-même trop focalisée sur ses propres doutes quant à la validité de sa propre existence… au point de ne pas percevoir les besoins d’autrui ; en fait, elle ne revendique que les siennes propres.

En d’autres termes, plus on veut exister (c’est-à-dire recevoir de l’extérieur des messages qui rassure sur son existence, son identité, sa valeur), en y mettant beaucoup d’énergie, plus on nie, sans s’en rendre compte, à autrui la possibilité d’exister… et autrui, ne se sentant pas pris en compte, bat en retraite et se retire… Alors qu’on a l’impression de faire une démarche vers les autres, il est possible que celle-ci soit entachée d’un tel désir d’être validé et reconnu par autrui que c’est finalement le seul message qu’on arrive inconsciemment à faire passer. Celui-ci risque même d’être perçu par autrui comme une sorte de « traquenard » qui n’aurait que pour seul objectif d’attirer à soi leurs regards et leur attention, quand bien même il aurait l’apparence d’une ouverture…

Je crois que l’erreur ici serait de se poser en tant que victime par rapport à ces personnes, alors que, dans ce cas, on est d’abord victime… de soi-même. A trop accuser autrui en pensant qu’ils nous abandonnent, je crois qu’on perd de vue le fait qu’on

en relation

  • Sommes-nous maîtres de nos paroles ?
    4009 mots | 17 pages
  • Splendeurs et misères du travail
    382 mots | 2 pages
  • Francais Identit 2
    649 mots | 3 pages
  • Marguerite yourcenar les mémoires d'Hadrien
    1403 mots | 6 pages
  • Connotations et denotations du voyageur contemplant une mer de nuages
    712 mots | 3 pages
  • La vie est un songe
    2828 mots | 12 pages
  • La vie est un songe
    1094 mots | 5 pages
  • De le liberté, Stuart Mill
    319 mots | 2 pages
  • La vie est un songe
    736 mots | 3 pages
  • Fuck
    652 mots | 3 pages
  • Descartes
    351 mots | 2 pages
  • Le travail nous rend-il plus humains ?
    2060 mots | 9 pages
  • Philo
    920 mots | 4 pages
  • Peut-on penser par soi-même ?
    807 mots | 4 pages
  • l'excipit de la condition humaine
    1058 mots | 5 pages