La vie heureuse, sénèque
Sénèque, né en l’an 4 avant J.-C. (date la plus souvent nommée mais certains écrits dateraient sa naissance à l’an 1 avant J.-C.) et décédé en l’an 65, est un philosophe de l’antiquité. Il appartient à l’école très connue des stoïciens. Né en Espagne, il déménagera avec sa famille par la suite à Rome où Sénèque recevra une très bonne éducation. Dès l’année 50, il devient préteur, c’est-à-dire magistrat de la Romme antique. C’est un homme très influent, il sera même le précepteur de Néron. En 58 après J.-C. Sénèque est envié et critiqué publiquement pour sa fortune. C’est pourquoi il va écrire La vie heureuse. En effet, cet écrit extrêmement connu est en quelque sorte (comme il est dit sur la quatrième de couverture) « une réponse à tous ses détracteurs envieux de sa fortune, qui voient en lui un stoïcien de luxe. »
Résumé et Idées principales
La vie heureuse, se sépare en deux parties bien distinctes. Dans la première Sénèque cherche à identifier et « distinguer » ce qu’il faut pour rendre un homme heureux. Dans la deuxième, il cherche plus à répondre à des accusations portées contre lui ; il essaie d’explique le rapport entre les biens matériel et le sage.
Première partie
La première « chose » que Sénèque estime qu’il faut avoir pour atteindre le statut d’homme heureux est le But, il faut selon lui pour atteindre le bonheur avoir une idée de ce que l’on veut et non « suivre la foule sur les chemins déjà tracés ». Se démarquer des autres est dans un premier temps indispensable mais il ne faut le faire dans un but d’être remarqué et ni acclamé car « plus on t’admire plus on t’envie » comme le dit Sénèque à la fin du chapitre II. Pour mener une vie heureuse il faut aussi vivre en accord avec la nature, de façons à être libre et tranquille. Ceci est une idée tout à fait stoïcienne. Pour être en accord avec la nature il faut aussi l’être avec son temps, et être honnête. Ceci nous amène sur une troisième définition : l’honnêteté est pour Sénèque