La pensée comprend la conscience psychologique. Descartes rebondit sur le conscient pour définir la pensée. « Par le nom de pensée je comprends tout ce qui est tellement en nous, que nous en sommes immédiatement conscients. » Or, je suis une chose qui pense, mais nous sommes aussi autre chose ; avant d’être une chose qui pense, nous sommes des vivants. On est d’abord une vie qui pense par la suite. Alors, en quoi consiste la vie ? Comment répondre à une telle question ? Si nous écartons la pensée, alors comment pouvons-nous savoir si nous sommes des vivants ? Pour cela il faut laisser la vie se manifester, la laisser apparaître. En se révélant, la vie montre ce qu’elle est, car ce qui n’apparaît pas n’existe pas. La vie doit apparaître de manière aussi forte qu’apparaît la pensée chez Descartes : « nous en sommes immédiatement conscients. » Ex : par le nom de vie, je comprends tout ce qui est tellement en nous que nous l’éprouvons immédiatement. On est dans le registre de l’affectivité. À la question : comment se manifeste la vie, la réponse est par l’affectivité. La vie comme volonté : Schopenhauer Schopenhauer décrit le monde comme un cercle infernal. La vie est représentée come un champ de bataille. Il présuppose une volonté aveugle et absurde de vouloir vivre. Cela pousse chaque homme à vouloir réaliser quelque chose. Il aboutit à une thèse : la vie est souffrance. {text:list-item} Schopenhauer présuppose la philosophie kantienne. Il fait du monde un phénomène, c.à.d. un ensemble de sensations et de modifications du corps. L’entendement ajouterai une représentation subjective car les seules données certaines sont celles de la conscience. Schopenhauer pense que la chose en soi (inconnaissable) peut être connue par une intuition. Cette essence est la volonté, aussi appelé le vouloir-vivre. Il faut renverser notre point de vue sur le monde, il faut passer d’un regard extraverti à un regard introverti ; partir de