La violence scolaire
Introduction :
"La violence est aussi difficile à définir qu'elle est aisée à identifier..." La violence est en effet presque indéfinissable. Elle implique l'idée d'un écart ou d'une infraction par rapport aux normes ou aux règles qui définissent les situations considérées comme naturelles, normales ou légales. Il est ainsi difficile de définir ce qui échappe aux règles et à toute régularité. C'est pourquoi aussi l'idée de violence est chargée des valeurs positives ou négatives qu'on attache à la rupture, à la transgression, à la violation ou à la destruction de l'ordre. Dans plusieurs pays européens, dont la France, un phénomène prend de l'ampleur d'année en année : celui de la violence dans les établissements scolaires. Cette violence recouvre différentes formes : dégradation volontaire du matériel, rackets entre élèves ( certains élèves obligent des plus jeunes, sous la menace, à leur donner leurs affaires, leur argent de poche, etc.), trafics en tous genres, et de plus en plus de, tentatives d'intimidation, voire agressions contre des enseignants ou des membres de l'administration. Le plus inquiétant est que d'une part, cette forme de violence autrefois restreinte à quelques établissements réputés difficiles, tend à s'étendre et à faire tâche d'huile et que d'autre part, elle concerne essentiellement les collèges, c'est-à-dire des pré-adolescents (tranche d'âge : de 12 à 15 ans)
I. Violence scolaire :
La violence scolaire se compose de trois éléments essentiels :
• les crimes et délits commis à l’école et définis par le Code pénal,
• les incivilités définies par les acteurs sociaux,
• le sentiment d’insécurité ou de violence qui résulte des deux composantes précédentes.
Nous pouvons dire que la violence est la désorganisation d’un individu, qui se traduit par une perte d’intégrité qui peut être physique ou morale. Ceux qui sont le plus touchés