La liberté selon spinoza
Descartes et Spinoza
Par Alain BILLECOQ
Inspecteur d'Académie
Inspecteur Pédagogique Régional de Philosophie
(Les deux schémas récapitulatifs produits par l'auteur et mis en ligne par le webmestre sur un mode quelque peu artisanal seront sous peu améliorés. B. Clay)
Une fable
Lorsque nous faisons cours sur la liberté nous avons tendance à raconter une fable.
Je vais être de mauvaise foi, simpliste et caricatural mais j’espère montrer que mon récit n’est pas entièrement mensonger. …afficher plus de contenu…
Avant l’accomplissement : Distinguer L’indifférence comprise comme une marque de l’hésitation car nous n’avons aucune connaissance susceptible d’éclairer notre choix.
C’est le plus bas degré de la liberté mais c’est néanmoins une liberté.
C’est elle qui fait que Buridan survit alors que son âne meurt. Liberté négative La liberté d’inclination = spontanéité de la décision car notre volonté est infinie : elle est ou bien mue par nos penchants ou bien en présence de l’évidence. Indifférence comme liberté positive.
En ce cas deux possibilités sont offertes à la volonté : o « moralement parlant », c’est-à-dire en fait : nous ne pouvons …afficher plus de contenu…
Moins nous rencontrons d’obstacles, plus nous sommes libres. D’où la liberté en mathématiques, par exemple, car rien d’extérieur ne s’oppose à notre pensée. Liberté où le faire se réduit au penser.
2/ Lettre à Schuller
Je donnerai une précision sur les correspondants et proposerai quatre remarques sur la réponse de Spinoza a/ en réalité Schuller transmet une lettre de Tschirnhaus, un des plus pénétrants correspondants de Spinoza, que nous connaissons (L. 57) et dans laquelle il essaie de montrer, à propos du libre-arbitre, que Descartes a raison en un certain sens et Spinoza dans l’autre. Mais qu’en fin de compte, il choisit Descartes. b/ remarques :
Spinoza reprend les exemples identiques à ceux utilisés dans Éthique III, prop. 2, sc.(le bébé, l’enfant, le jeune