ANNIE ERNAUX : LA PLACE Dès le début du roman , nous apprenons qu’elle vient de passer les épreuves pratiques du Capes dans un lycée de Lyon . Elle nous décrit ensuite son lycée ( neuf , avec des plantes vertes … ) . Elle écrit à ses parents pour leurs annoncer qu’elle est devenue professeur titulaire . Son père meurt 2 mois après jour pour jour . Elle décrit avec beaucoup de détails la mort de son père , les émotions et les gestes de sa famille sont expliqués …afficher plus de contenu…

Lors de la messe , l’archiprêtre a parlé d’une « vie d’honnêteté , de travail » , « un homme qui n’a jamais fait de tort à personne » . Elle raconte la nouvelle vie qui commence sans son père avec de nouvelle habitude comme par exemple , sa mère avant l’ouverture du commerce qui allait au cimetière . Elle souhaitait dans son roman , rassembler les paroles , gestes , goûts de son père mais aussi les faits marquants de sa vie . Elle exprime par la suite les souvenirs qu’elle a de ses grand - parents , son grand -père ne s’avait ni lire ni écrire et il était un homme froid et violent . En revanche sa grand - mère avait appris à l’école des sœurs et elle tissait chez elle pour une fabrique de Rouen . Vers la quarantaine , après 5 enfants , les idées noires lui …afficher plus de contenu…

Après avoir vécu dans la pauvreté , il avait maintenant ce qu’il fallait . La petite ne manquait de rien , elle avait autant que les filles de cultivateurs ou de pharmacien ( poupées , gommes et taille - crayons , chaussures d’hiver fourrées , chapelet et missel vespéral romain ) . Ses parents ont pu embellir la maison sauf la seule contrariété était la façade en colombage . Son père a emprunté pour devenir propriétaire des murs et du terrain , ce que personne de la famille n’avait jamais été . Il craignait toujours d’être déplacé ou d’avoir honte . Quand son père ne parlait pas correctement français par exemple en disant : ‘’ quart moins d’onze heures ‘’ , elle le reprenait mais cela faisait entrer son père dans une violente colère . Il aimait la musique de cirque , les promenades en voiture dans la campagne et il aimait aussi admirer les constructions immenses … Ils ne savaient pas se parler entre eux autrement que d’une manière râleuse . Le ton poli était réservé aux