Les premières phrases créent un effet d’attente puisque le nom de l’héroïne ne figure pas en ouverture du portrait qui commence par une sorte d’énigme, par une formule impersonnelle qui rappelle celle des contes de fées : « Il parut alors une beauté à la cour » (l 1)Il y a un effet d’attente voulu par la narratrice puisque Mlle de Chartres n’est désigné que par son apparence avec la métonymie « une beauté »Article indéfinie « une » prolonge le mystère sur son identité L’adverbe …afficher plus de contenu…

» (l 8-9) Utilisation du verbe s’imaginent sous-entend que c’est une idée fausse et que selon Mme de Chartres mais aussi Mme de Lafayette, il est primordial d’évoquer le thème de l’amour si l’on désire en montrer le danger. L’accent est mis sur la singularité de cet enseignement via le groupe nominal : « une opinion opposée » (l 10) Il est vrai que Mme de Chartres se distingue des autres mères et fait reposer son éducation sur le ressassement des conseils comme le …afficher plus de contenu…

La blancheur de son teint et la couleur de ses cheveux répondent à l’idéal de beauté du XVIIème siècle. Toutefois, la narratrice continue de suggérer le portrait de Mlle de Chartes plutôt que de la décrire concrètement, éveillant l’imagination du lecteur et le faisant rêver.C’est l’interjection : « Eh bien suivie de l’apostrophe : « monsieur » (l 1) » qui montre qu’elle cède à sa demande.Son attitude trahit son émotion mais aussi son caractère admirable : « en se jetant à ses genoux ». Geste de supplication + position de coupable. Recherche de la compassionElle présente ce qu’elle s’apprête à révéler comme exceptionnel et qu’il faut avoir du courage avec la négation partielle : « un aveu que l’on n’a jamais fait à son mari » Elle rappelle que c’est sa vertu qui motive cette révélation grâce à la conjonction de coordination « mais » et au rythme binaire : « l’innocence de ma conduite et de mes intentions » (l 2).