La revolution dans les lettres de voltaire

773 mots 4 pages
La révolution dans les lettres1. La Révolution française : la littérature au pouvoir ? pouvoir de la littérature ? - « C’est la faute à Voltaire, c’est la faute à Rousseau » (Béranger 1817, repris par Hugo dans Les Misérables : la chanson de Gavroche) - L’importance des libelles (Siéyès, etc.) et des journaux- Un personnel politique neuf, où dominent avocats et « gens de lettres » (journalistes : Camille Desmoulins, Marat) : importance de la maîtrise …afficher plus de contenu…

L’émigration : la littérature en exilL’émigration politique est d’abord, dans les premières années de la révolution, un phénomène marginal (mais très médiatisé) : les frères de Louis XVI dès l’été 89, quelques très grands nobles, etc.Mais phénomène qui s’amplifie avec la radicalisation du mouvement révolutionnaire, la multiplication des conflits, la Terreur, la guerre étrangère (plusieurs milliers de Français combattront en 92-93 versus les armées de la République, avec les Autrichiens, les Prussiens, puis les Anglais), la politique de confiscation des biens des émigrés et leur condamnation à mort comme ennemis de la patrieAu total, plusieurs dizaines de milliers de personnes (peut-être cent ou deux cent mille) émigrent, - spectre sociologique assez large (= pas seulement, ni même majoritairement, des nobles)Beaucoup reviendront sous le Consulat et l’Empire (à partir de 1800), mais pas tous : les purs et durs ne rentreront qu’avec le retour de Louis XVIII sur le trône, en …afficher plus de contenu…

- Résurrection-Réorganisation des institutions culturelles d’Etat (l’Académie française, etc.)- La censure, de plus en plus tatillonne- La restriction de la publication (imprimés et surtout journaux et théâtres : les 2/3 des journaux supprimés ; à peu près 50 salles de th à Paris pendant la Révolution, seulement 10, et très surveillées, sous l’Empire))La plupart des écrivains et des philosophes ont accueilli favorablement la prise de pouvoir de Bonaparte : compris comme un stabilisateur mais aussi comme un modernisateur, un homme des Lumières, un homme de culture (en part, grand amateur de théâtre classique)Et Bonaparte leur fait dans un premier temps bonne mine : plusieurs des grands noms de la pensée et de la littérature du temps intègrent, à divers niveaux, les rouages du nouveau pouvoir (en particulier les Idéologues, dont Germaine de Staël et Benjamin Constant sont proches, qui intègrent l’Institut

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