La tolerance et la tolérance
Pour les articles homonymes, voir Tolérance (homo- nymie). En général, la tolérance, du latin tolerare (supporter), dé- signe la capacité à permettre ce que l'on désapprouve, c'est-à-dire ce que l'on devrait normalement refuser. En construction ou en dessin par exemple, on dit qu'on peut tolérer une certaine marge d'erreur.
Au sens moral, la tolérance est la vertu qui porte à respecter ce que l'on n'accepterait pas spontanément, par exemple lorsque cela va à l'encontre de ses propres convictions. C'est aussi la …afficher plus de contenu…
»
La tolérance est soit un choix dicté par une conviction, soit un choix condescendant. Dans tous les cas, pour qu'il y ait tolérance, il faut qu'il y ait choix délibéré.
On ne peut être tolérant qu'avec ce qu'on a le pouvoir d'essayer d'empêcher. L'acceptation sous la contrainte est la soumission.
Depuis les années 1950, la tolérance est généralement dé- finie comme un état d'esprit d'ouverture à l'autre. Il s’agit d'admettre des manières de penser et d'agir différentes de celles que l'on a soi-même.
Il est d'autant plus difficile de comprendre un compor- tement (et éventuellement de l'accepter) quand on n'en connaît pas les origines. C'est pourquoi l'éducation est souvent considérée comme un vecteur de tolérance.
Ainsi Helen Keller disait « Le meilleur aboutissement …afficher plus de contenu…
Un peuple entier, dont le mauvais gouvernement au- torisait de si infâmes licences, méritait bien ce qui lui est arrivé, de devenir l’esclave des
Romains, et de l’être aujourd’hui des Turcs. »
[3] Mohamed Talbi, L'islam n'est pas voile, il est culte, Édi- tions cartaginoiseries, 2011, p. 296
10 Annexes
10.1 Articles connexes
• Démocratie
• Liberté
• Libertés fondamentales
•