La ville de verhaeren

812 mots 4 pages
CUADRADO-SOULÉ 103Marie Commentaire littéraireEmile Verhaeren est un poète Belge de la fin du 19è siècle. Ce poète s’est beaucoup intéressé au monde moderne, il en a fait un sujet poétique. En effet, il publie en 1893 son recueil “campagnes hallucinées” dans lequel il montre à la fois sa nostalgie de la campagne du passé avant que les villes soient industrielles. Le premier poème “La ville” annonce dès thèmes se rapportant aux villes tentaculaires. On pourrait donc se demander comment Verhaeren …afficher plus de contenu…

Ce sont des sensations visuelles qui arrive à dominer la ville faisant devenir celle-ci monstrueuse. Également, l’activité industrielle matérialisée par « poteaux », « charbon et fumée » suivie de la double négation « ne se voit pas bouché » « fermée » (v 20 à 25) met en évidence le côté obscur de la ville notamment grâce au contraste de couleur qui, associée à l’absence de lumière, donne une connotation négative à la ville. Grâce à cela nous pouvons voir le côté diabolique de la ville. Pour terminer, nous avons « un fleuve de naphte et de poix » (v 26) qui désigne le pétrole. Nous avons ici une hyperbole qui accentue le côté sombre et obscur de la ville. Dans le même esprit, les noms « le brouillard », « la peur » (v 29) font persister une seule couleur : le …afficher plus de contenu…

D’autre part, nous avons des sensations auditives « sonnent » « grincent » « choir » « glissent » (v 32 à 35) qui, à travers le pluriel et le présent de description, montrent la multitude d’activités. De plus, « des sous sols de feu » (v 35) est une métaphore de l’enfer à quoi on associe le lexique qui est fort et violent, le réel est transfiguré, la ville prend une dimension fantastique par la vision de l’enfer. Pour continuer, au vers 48, nous avons un complément circonstenciel de lieu associé à une inversion du sujet et à une gradation. Cette accumulation de procédés sur le même vers met en avant les activités incessantes aériennes et souterraines notamment grâce a l’image des train qui circulent. Enfin, le dernier vers montre montre une ville monstre, une pieuvre monstrueuse qui ne laisse donc aucune place à

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