1. La toute première définition du courage qu’énonce Lachès est que l’homme courageux est certainement celui qui est déterminé à faire tête à l’ennemi en gardant son rang, sans prendre la fuite.

2. L’objection que formule alors Socrate est qu’il y a des personnes qui combattent tout aussi bien en fuyant qu’en chargent.

3. Le premier exemple que fournit Socrate afin d’illustrer le sens de son objection est celui des Scythes qui n’ont pas besoin d’armes pour combattre mais au contraire, il leur suffit de fuir. Le deuxième exemple est celui d’Homère, qui voulait louer les chevaux d’Enée car ils savent comment rapidement fuir dans les deux sens et qui sait comment prévoir la fuite.

4. Pour pouvoir réfuter l’objection de Socrate, Lachès lui dit que la cavalerie des Scythes combat en fuyant, mais que la grosse infanterie des Grecs fait tête à l’ennemi sans prendre la fuite.

5. La nouvelle objection de Socrate est que lorsque les Lacédémoniens se sont trouvés devant les soldats perses armés, ils prirent la fuite, et quand les rangs des Perses se sont rompus puis qu’ils se sont retournés, ils gagnèrent la bataille. Socrate affirme que cette manœuvre fut imitée de la cavalerie.

6. selon Socrate le courage ne se limite pas seulement à la bravoure des soldats, mais aussi à tous les combattants et non seulement à tous les combattants mais encore chez les hommes exposés aux dangers de la mer et chez tous ceux qui sont courageux contre la maladie, la pauvreté et les périls de la politique. De même, il y a bien aussi des gens courageux parmi ceux qui sont braves contre la douleur ou la crainte et ceux qui résistent fermement aux passions et aux plaisirs, soit qu’ils tiennent bon, soit qu’ils se retournent.