En quoi le corps humain réagit-il différemment selon l’altitude ?

Nous avons choisi ce sujet car notre voyage au ski nous a donné envie d’en savoir plus sur notre acclimatation en montagne et dans le froid.

1 Les différentes conditions de vie

a Au niveau de la mer (niveau zéro)

L’organisme a plus d’O2 que en altitude et donc le corps à moins d’adaptation. Les conditions de vie sont moins dures. Au niveau de la mer une personne utilise 100% de son VO2 (consommation maximal d’oxygène).

b En altitude

L’altitude est l’élévation verticale d’un lieu ou d’un objet par rapport à un niveau de base. C’est une des composantes géographique qui explique la répartition de la vie sur terre.

Plus on monte en altitude plus la température baisse et plus la pression atmosphérique chute d’après les résultats de l’expérience : il y a moins d’O2 dans l’air en altitude. Au sommet de l'Everest ou au niveau de la mer, l'air contient la même proportion d'oxygène, soit environ 20%. Cependant, la pression atmosphérique (densité de l'air) n'est pas la même. Elle diminue à mesure que l'altitude augmente.

Température (en °C) |22 |24 |26 |28 |30 |32 |34 |36 |38 |40 | |Pression (en hPa) |1058 |1072 |1088 |1115 |1137 |1162 |1186 |1200 |1220 |1237 | |

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Plus il fait froid moins l’air est humide d’où l’effet de soif. Une personne au Mont-Blanc (4808m) utilisera 70% de son VO2 et seulement 20% VO2 à l’Everest (8846m). Au-delà de 8000m, une personne ne peut pas rester plus de quelques minutes tant la difficulté à respirer est grande, il risque de mourir.

2 L’adaptation de l’organisme en altitude

a Pour le corps

En altitude la faible disposition de l’oxygène entraîne la chute de la concentration sanguine en oxygène, l’augmentation du volume respiratoire courant, le doublement du rythme cardiaque.

Lors des premières heures passées en altitude, les capacités mentales sont amoindries, une euphorie passagère s’installe. Après quelques heures viennent des