LE BAR
Minimum requis pour le baccalauréat technologique
Historique
Les premiers débits de boissons sont en France les estaminets publics où se rencontre une faune colorée, avec reconnaissance légale de la prostitution, on y sert du vin de la bière quelques vermouths (le Chambéry) et le ratafia (jus de raisin + eau-de-vie).
1654 : création à Marseille du premier "café" du nom du nouveau breuvage venu des pays arabes et de Turquie.
1672 : création du premier café parisien quai de l'école.
1716, 300 cafés sont dénombrés à Paris, souvent lieux de réunion pour les conspirateurs en tout genre; les philosophes, puis les révolutionnaires s'y retrouvent (le Procope où Buffon, Diderot et Rousseau préparent ce qui sera la révolution de 1789 précédant dans les lieux Marat, Danton, Robespierre, et Fabre d'Eglantine).
Les débits de boissons vont prendre à partir de cette époque différents noms suivant leur lieu d'implantation, leur clientèle, leurs activités annexes, pas toujours recommandables. Exemples:
- petit café de gare, théâtre, bal, puis cinéma = buvette
- café de ville = bistrot (nom russe), mastroquet, troquet
- café mal fréquenté = caboulot, bouge, gargote, boui-boui
- café avec spectacle = * café-théâtre * caf'-conc' (musique) * cabaret (variétés) * boite de nuit, « dancing, « night-club », etc. (danse)
En Angleterre, l'autre grande nation du moment, la classe dirigeante consomme dans des clubs très sélectifs du vin de bordeaux (clairet), du Xérès (sherry), du Porto parfois mélangés avec d'autres ingrédients dans des coupes qui deviendront très vite des trophées de renom pour les grandes épreuves sportives traditionnelles (Derby d'Epson etc.).
Au 17ème et 18ème la population boit en grande quantité (on appelle ces années l'ère du gin) un mauvais alcool de grain que l'on est obligé de parfumé avec de la coriandre et des baies de genièvre dans de luxueux endroits les "gins palaces" décorés de boiseries exotiques et de miroirs très travaillés, ils en