Le beau traduit ce sentiment de plaisir que nous avons à contempler une chose. Quand on dit d'une personne, d'un objet, ou même d'une idée qu'il est beau , c'est lui apporter une certaine propriété jugée comme positive : la beauté. Cette beauté est-elle dans la chose-même, ce qui supposerait qu’il y a des choses belles et des choses laides en elles-mêmes ou dans notre façon de voir et de représenter les choses alors n’importe quoi peut devenir beau ou laid, selon notre sentiment ou selon la manière de présenter les choses ?
Nous verrons que ; Le beau est apprécié selon les différentes conceptions de l’homme ? Dans un premier lieu nous verrons les différentes conceptions que l’homme a de la beauté. Ensuite nous verrons que le beau parait beau selon le gouts de chacun.

Il y a deux grandes conceptions du « beau » qui s'affrontent dans l'histoire de la philosophie. Soit le beau est une caractéristique de l'objet, soit il est un sentiment de sujet. La première doctrine a été dictée par Platon. Pour Platon une chose est belle quand elle est parfaitement ce qu'elle doit être ; et qu’elle rempli bien son but. Par exemple, on peut parler d'une belle marmite, quand cette marmite rend exemplaire l'idée même de marmite. Cette première conception de la beau et semblable à la conception aristotélicienne. Donc pour Aristote une chose est belle si elle remplit parfaitement son but . Par exemple un beau cheval de course est fait pour courir vite, un beau couteau est aiguisé pour bien couper, ou encore une belle femme est proportionnée pour faire des enfants. La beauté est une forme adaptée à sa fin. Cela permet de donner un critère objectif du beau. Il s’agit là d’une beauté finalisée, qui confond choses naturelles et artificielles . Cependant si il est évident que les choses artificielles servent à quelque chose. Pour les choses naturelles comme par exemple un ruisseau ou encore un arbre, il est moins évident de leur assigner une fin objective à ces êtres