le bien et le mal
Tout d’abord selon l’analyse d’Emmanuel Kant, il n’y a rien dans ce monde qui soit bien sauf la bonne volonté. La bonne volonté découle d’une intention de faire son devoir. Quand l’être humain agit par bonnes volontés, il n’attend rien en retour. Il ne prend pas en compte des conséquences, des représailles ou même des ordonnances de l’autorité. Il est libre et rationnel et s’impose lui-même ses règles. En d’autres termes, le bien ultime n’a rien à voir avec les bénéfices qu’il peut en tirer mais plutôt par ses intentions profondes. Dans ce sens, l’être humain qui agit moralement se dit aussi rationnel. Un être rationnel se doit d’être cohérent. Par exemple, si je désire des chaussures qui ne m’appartiennent pas, je ne suis pas en conformité avec mes lois puisque je ne souhaite pas qu’on vole mes propres biens. La règle établie ici est la suivante : si je ne veux pas me faire voler, il va de soi que je ne vole pas autrui. Il s’agit ici d’un impératif hypothétique puisque je prends les moyens qu’il faut afin d’éviter les conséquences. À ce point, Kant se demande s’il y a un impératif qui ne considère pas les conséquences mais plutôt les intentions et il formule un impératif catégorique. Ce dernier stimule que tout être humain doit agir en conformité avec sa maxime si il veut qu’elle devienne universelle. Si un individu déclare qu’il n’aiderait pas quelqu’un dans le besoin, il n’est pas cohérent puisque dans le cas contraire il souhaiterait recevoir du soutien. Il doit traiter l’humanité aussi bien sa personne que autrui en même temps comme fin mais jamais comme moyen. Les conditions extérieurs sont indépendantes à l’exercice de la volonté et peuvent modifier les conséquences.
JEREMY BENTHAM
Ensuite, dans le sens de la théorie utilitarisme, le bien est le plaisir et le mal est la souffrance. Chaque individu conçoit ses intérêts selon leur rapport avec le bien et le mal, c’est-à-dire, ce qui leur apporte plus de plaisir ou de souffrance. Selon son