Le blues

Il y a à peu près un siècle une universitaire de Chicago disait :
« Le Blues n’est pas une musique mais une expression bruyante d’une bande de nègres ivres »
Cette définition illustre bien la misère morale et matérielle que subissaient les Noirs à l’époque.
Les itinéraires du Blues depuis les champs de coton jusqu’aux grands festivals internationaux vont changer le destin et révolutionner la musique populaire.

Le blues est un poème chanté exprimant sa souffrance intérieure.

Le blues est né à la fin du 19ème siècles aux États Unis, dans l'état du Mississippi, lorsque les esclaves décidèrent d’adopter une structure musicale plus précise (système de 12 mesures), à l'époque de la ségrégation raciale. La ségrégation raciale est une séparation organisée, de droit ou de fait, entre des groupes différenciés par la couleur de la peau (par exemple entre les Noirs et les Blancs), à l'intérieur d'un même pays. La séparation peut être physique avec des lieux interdits à certains groupes (restaurant, toilettes, école, cinéma, logement) ou prendre la forme de discrimination (à l'embauche, à la location, aux droit civiques). C'était des condition encore pire que l'esclavage, les noirs était notamment forcé à travaillé dans des plantation (les champs de coton). Le système des plantations avait mis ensemble des hommes venus des trois continents : les indiens, les européens, et les africains. La plantation va être le creuset musical d’un faisceau de traditions orales, chantées et dansées. Le blues aide les noirs à supporter les conditions de travaille. Être blues man (appelé songster à l'époque) était une prise de parole et un acte de résistance. Peu après ce chant s'accompagne d'instruments rudimentaire tel qu'un fifre en bambou ou bien d'un washboard (planche à laver).
Vers le 20ème siècle, à la fin de la ségrégation raciale, le blues se commercialise :les noirs se représentent dans des salles de spectacles. Il sont en générale accompagné de deux ou trois