Le bonheur est-il inaccessible pour l'homme ?
Le bonheur est une notion fondamentale liant plusieurs qualités essentielles telles la vertu, la morale et la liberté. C'est aussi tout ce à quoi tend l'homme. Il a besoin d'être en continuel mouvement et d'accéder à des désirs alors que le bonheur n'est accessible qu'à long terme, en travaillant sur son moi et son surmoi. Un paradoxe réside alors entre l'idée d'immobilité et de durabilité et celle du mouvement. Ainsi, la recherche du bonheur influence la plupart des actions humaines, si ce n'est la totalité, et qui peut être dressé en idéal quant à la recherche d'une réponse sur le sens de la vie et son but. Mais le bonheur est il de l'ordre d'une réalité concrète que l'homme peut atteindre ou est-ce simplement une idée qui le dépasse ? Dans un premier temps, nous allons tenter de démontrer que le chemin de la vertu n'est pas très éloigné de celui du bonheur et que celle-ci se travaille ; ensuite que l'homme ne peut pas toujours avoir ce qu'il veut d'un point de vue moral et enfin qu'il ne sait pas réagir face au temps.
Quelle est la place de la vertu dans le bonheur ? N'est-ce pas deux chemins qui se rencontrent ? Le bonheur dépend-t-il aussi de l'extérieur ? La vertu, le travail sur soi et la moralité sont en fait primordiaux pour être heureux, selon l'idéal du sage antique. En effet, cela permettrait à l'homme d'accéder au bonheur mais surtout, d'être semblable à un dieu parmi les hommes, sa connaissance serait infini car il la partagerai avec d'autres et recevrait la leur. Ce partage se fait tout naturellement puisque dans sa sagesse, il a compris que les hommes sont mortels, que par conséquent le seul moyen de garder une trace de notre passage dans le monde est de la transmettre au suivant (qu'il soit homme ou non), de façon orale, manuscrite, ou bien dans des bâtiments qui survivront plus longtemps que nous. C'est une façon d'exister dans l'éternité, de s’accommoder du déterminisme de la mort et donc de