Le noir, le vide, le manque d'oxygène, la peur, la solitude, un trou béant dans la poitrine voilà ce que j'ai ressentis le jour où tu es partis, tu étais tellement parfait à mes yeux que même te voir partir était une réjouissance. Tu aurais été tellement mieux avec une autre, une fille plus belle, une fille qui a du cran, qui ne craint rien à part perdre un de ses ongles. Ça c'était avant, je m'étais trompée, j'aurais préféré te voir mourir devant moi, j'aurais préféré te tuer de mains nus que de te voir partagé les draps de quelqu'un d'autre que les miens. C'est comme si le monde continuait de tourner et moi, moi je me retrouve là, assise sur un banc, les poings liés en train de l'attendre. Je reste accrochée à nos souvenirs, je reste attaché au passé, mais le pire dans tout ça c'est que je ne veux rien changer. Je veux encore attendre ta venue, guetter un signe, me dire que cette scène de rupture n'était qu'un rêve stupide, juste un rêve pour me faire peur pour que j'arrête de faire la con, d'arrêter de te faire mal, de nous faire mal. Je voulais garder juste un petit espoir et me dire que je ne suis pas folle, que je n'ai rien inventé. Mais tu étais bien là avec moi, avec ton sourire..Si tu savais à quel point je l'aimais ce sourire, je pouvais y puiser tout ce que le monde pouvait m'offrir, il pouvait me faire croire à tant de choses, grâce à lui j'avais vraiment cru à l'amour, oui il existait avec toi . Et j'avais finis finalement par croire que le bonheur existait vraiment, que j'allais pouvoir effacer les blessures du passé grâce à toi, et à ta présence. Je commençais à t'aimer, oui vraiment.. C'est difficile à croire que je le dise aujourd'hui alors que j'ai même pas été capable de te retenir, même capable de te dire que je t'aimais. Que j'étais prête à tout pour aller avec toi, mais tu ne voulais rien entendre, le mal était déjà fait. Nos mains se sont déliés. Et c'est à partir de là que mon calvaire a commencé. Je me trouve incapable de faire quoi que