Le bonheur est-t-il mésurable?
Selon un vieil adage, l’argent ne fait pas le bonheur. Belle conception, mais est-elle valable pour tous ? La conception du bonheur varie d’un individu à un autre et dans ces conditions, pouvons-nous réellement prétendre mesurer le bonheur de l’être humain ? Il suffit pourtant de peu pour faire le bonheur de certains et de beaucoup pour celui d’autres.
Les spécialiste en économie, statistique et sociologie ont trouvés la parade et assurent mesurer le bonheur selon le revenu par habitant d’un pays. Cela nous fait sourire. Si nous partons de ce principe mondialement approuvé, nous pouvons croire à la possibilité de mesurer le bonheur humain. Si nous pouvons mesurer le bonheur humain par la quantité monétaire, cette méthode est-elle la bonne ? A l’évidence, rien ne nous le prouve. Récemment d’autres experts ont rajoutés l’espérance de vie comme nouvel indice du bonheur.
Il frappe aux yeux que les pays industrialisés ont un taux d’espérance de vie plus élevés comparés aux pays en voie de développement. Nous pourrons donc déduire que les pays occidentaux de manière général sont les plus heureux basé sur cet indice de mesure. Paradoxalement, les pays industrialisés ont le plus grand taux de suicide. Qui dit suicide, dit mauvaise humeur, stress et problèmes psychiatriques. Mesurer le bonheur est un exercice complexe aux aboutissants incertains et surprenants. Pouvons-nous honnêtement mesurer le bonheur d’une nouvelle mariée? Ou le bonheur du petit Ethiopien qui vient d’avoir la chance d’un premier repas après deux jours de famine ? L’autre question qui nous vient à l’esprit est de savoir comment procéder à la mesure de ce bonheur ? Statique ou passager ? Devrons-nous le mesurer selon sa durée ? Il nous est impossible de croire que le bonheur est permanent. La béatitude existe peut-être chez l’idiot mais pas chez l’homme doté de toutes ses facultés en