Le bonheur selon Aristote

Selon Aristote, le Bonheur se résume à un accomplissement harmonieux de soi-même tout au long de sa vie. Selon lui, derrière toutes nos actions, se trouve la recherche du bonheur, on nomme ceci «le souverain bien». Ce bonheur est séparé en deux types de soucis : le souci de la réalité et le souci d’accomplir son humanité. Le souci de la réalité se résume au souci des honneurs, des plaisirs et de l’argent. Ce souci est important parce que l’humain est un animal, c’est-à-dire qu’il souffre lorsqu’il ne comble pas ces besoins et parce qu’il faut prendre tenir compte de ces besoins pour prendre soin de notre âme. Le souci d’accomplir son humanité se réfère à celui de se faire des amis et d’être un citoyen responsable dans sa cité. Un citoyen responsable est celui qui respecte l’opinion des autres et celui qui cherche à rendre justice dans sa cité. Ce souci permet de se procurer la confiance, puisque pour être heureux, l’humain doit développer ce qui le distingue des autres animaux en atteignant sa propre perfection, cependant, ce qui les distingue des animaux, c’est le fait de pouvoir se faire des amis et de pouvoir aider sa société à devenir plus juste. Le bonheur est quant à lui, aussi divisé en deux types de raisons : la raison pratique et la raison spécifique. La raison pratique permet d’atteindre le bonheur, car elle s’exprime par la prudence et le discernement, c’est-à-dire, le juste milieu. Par contre, la raison spéculative, quant à elle, ne permet pas d’atteindre le bonheur, car elle permet la contemplation et non le bonheur. La contemplation se résume à procurer un plaisir divin, mais toutefois de courte