Moyen-age
Tout d’abord, selon nous, chaque humain reste avec son passé toute sa vie. Aussi, dans le passé de chacun, il y a une expérience de vie plus ou moins négativement vécue. Ainsi, nous croyons que le bonheur est une conséquence de nos souffrances antérieures. En fait, chaque déception dans une vie apporte, par la suite, un moment de bonheur. Chaque personne détient sa façon de réagir face aux événements et, par le fait même, apprend à mieux se connaître. Ce qui fait d’une personne un être plus accompli donc, plus heureux. Par contre, nous ne pouvons avouer que le passé est complètement disparu, car c’est grâce au malheur que nous sommes heureux dans le moment. Alors, le bonheur absolu est inaccessible et contradictoire, ce n'est que l’image inversée de nos peines les plus profondes. C’est pourquoi nous ne pouvons dire que le bonheur absolu existe.
Puis, l’existence du bonheur absolu empêcherait possiblement tout cheminement personnel. Effectivement, dans la vie de chaque humain, les malheurs sont essentiels à l’apprentissage. Il faut l'admettre, nous avons besoin de souffrir par moment, car la souffrance nous fait sentir bien en vie et sans elle le bonheur ne peut pas exister. À quoi pourrions-nous comparer le bonheur s'il n'y avait pas de malheur? De plus, avec les guerres interminables qu’il y a sur la terre entière, nous ne pouvons pas nier l’existence du malheur. Alors, le fait de détenir un bonheur absolu signifierait, en quelque sorte, le fait de s'abstraire du monde, de ne vouloir rien voir, rien entendre ; lorsque toutes ses choses sont indispensables afin d’obtenir un certain bonheur. Ces informations ne peuvent nous laisser indifférents car, d’après nous, le bonheur