LE BONHEUR
En étant à la recherche perpétuelle du bonheur, nous oublions parfois le simple d’exister.

L’article nous ayant permis de réaliser ce sujet est tiré du numéro 36 de philosophie magazine datant du mois de février 2010. C’est un magazine mensuel qui comporte 98 pages et est en format A4. On peut observer une équivalence de la présence des textes et des images. La couverture est essentiellement recouverte de blanc et de rouge et une imposante couronne de fleur en rose rouge est présente au premier plan.

I) Le Bonheur selon Raphaël Enthoven

Tout homme heureux est un homme avertit, dont le bonheur succombe dès qu’il en prend conscience. Savoir que l’on est heureux, c’est d’emblée savoir que le bonheur ne dure pas. Vouloir être encore plus heureux, c’est déjà ne plus l’être.

II) Les conditions du Bonheur

Aurions-nous le soucis d’être heureux si nous savions remplacer la douleur de vivre par le plaisir d’exister ? S’il faut être heureux c’est que la vie est une désolation. La condition du bonheur, c’est la souffrance qui le précède.

III) Les raisons de la recherche du Bonheur des auteurs

• C’est par défiance envers l’avenir qu’Horace recommande de « cueillir le jour présent »
• C’est parce que le monde n’a pas de sens que Diderot y cherche tout le bonheur dont un homme est capable
• C’est parce que son meilleur ami est mort que Montaigne choisit d’être heureux

IV) Comparaisons

• Le bonheur, comme l’amour, est illucide
• De même que les vacances ne sont qu’un répit du labeur

V) Le Bonheur d’après Kant

Le bonheur est un idéal indigne de l’homme, ce n’est pas seulement parce que le bonheur est empirique ou relatif à chacun, mais plus profondément, parce que toute sa philosophie repose sur la quête d’un sens qui surmonte le néant de nos vies.

VI) La quête d’un bonheur impossible

L’impossibilité du bonheur est-elle une raison suffisante de lui tourner le dos ?
Il faut aimer le bonheur malgré lui, pardonner au