Le café du maroc
Carte 2 p. 160
Le caféier exige un milieu climatique où alternent saison sèche et saison humide. Il apprécie une légère élévation altitudinale, la fraîcheur, l’ombre, les sols légers, bien égouttés mais fertiles. L’arabica préfère se situer entre 1000 et 2000 m alors que le robusta se développe sur les basses terres. La variété caturra, mise au point au Brésil, permet de s’affranchir de l’ombrage et de planter 5 fois plus de pieds à l’hectare. En outre, le caturra produit plus vite et sa cueillette est plus aisée, mais il est fragile et coûteux à l’entretien.
Photographie doc 2,3 p. 166.
La culture traditionnelle dans les plantations familiales ( 5-10ha) se maintient mais aujourd’hui, c’est la monoculture intensive qui domine ( bas salaires, pollution, appauvrissement des sols).
C) l’impact sur les paysages
doc. 6 p. 155
II) Un marché inégal, soumis à de fortes fluctuations : Comment le marché du café s’organise-t-il ?
A) l’étalement des lieux de production carte 1 p. 168
L’Ethiopie et le Congo sont le berceau de l’arabica et du robusta, dont les plants sont aujourd’hui cultivés sur tous les continents de la zone intertropicale. L’arabica (Amérique Centrale et du Sud, Est de l’Afrique) offre un goût délicat, un arôme fruité alors que le robusta ( Afrique de l’Ouest, Inde, Sri Lanka et Vietnam) vaut pour sa concentration de caféine.
B) Un marché sous influence carte 4 p. 169
La caféiculture fait vivre 125 M de personnes, dont 25 M de petits producteurs
La demande vient à 85 % des pays développés, provoquant 10 MM de dollars d ‘échanges.
La production annuelle tourne autour de 100 M de sacs de 60 Kg ( 7.7 M de tonnes), produits dans 70 pays, dont 49 pays du Sud ( Le Brésil, Colombie, Vietnam, Ethiopie…)
Enfin, 4 grandes multinationales dominent le marché du café : Sara Lee, Nestlé, Procter et Gamble,