Le cerveau et les apprentissages
Les enseignants se sont toujours basés sur leur pratique de classe pour améliorer leur pédagogie. Trop nombreux étaient ceux qui remettaient la faute sur leurs élèves lorsqu’une notion n’arrivait pas à être intégrée. Aujourd’hui, l’approche neuroscientifique des phénomènes d’apprentissage débouche sur des connaissances précieuses et neuves qui permettent d’informer les politiques et les pratiques éducatives. Mêler cerveau et apprentissages montre la volonté d’intégrer les découvertes scientifiques à l’enseignement. Ce sujet s’adresse aux apprenants, aux enseignants mais aussi au gouvernement. 1. Préparer les élèves à l’apprentissage
a. Les facteurs à risque pour l’apprentissage
Dès la vie intra-utérine, l’embryon capte les messages de son environnement. Il est très sensible au stress et à la malnutrition.
• Les grossesses vécues dans des situations de stress conduisent à l’échec de la latéralisation du cerveau avec pour conséquences des cas de bégaiement et de dyslexie.
• L’alimentation : de nos jours les enfants mangent beaucoup moins d’aliments naturels qu’il y a quarante ans. Les produits de conservation se multiplient dans les étagères.
• Les drogues et les médicaments : les enfants y sont plus exposés.
• La situation familiale : il y a aujourd’hui plus d’enfants issus de familles monoparentales aux ressources plus limitées.
• Les loisirs sédentaires passifs : la télévision et les ordinateurs sont devenus les nouveaux gardiens d’enfants. Des répercussions sur : • le développement moteur : les centaines d’heures par an passées dans les sièges auto, le temps passif devant une télévision diminuent le développement moteur chez l’enfant. Or les stimulations motrices ont un rôle sur l’apprentissage de la lecture, l’écriture, la concentration, la réaction face au stress, au développement de la mémoire et sensoriel. • Le centre de la vision : plus de