Le Chevalier au Lion :

Prologue classique de l’auteur : Topos de l’humilité + Rhétorique de l’éloge consacrée au mécène/commanditaire (Le Chevalier de la Charrette est destiné à Marie de Champagne donc dans prologue, éloge)
Le Chevalier au Lion n’a ni prologue ni commanditaire, ni signature de l’auteur (le nom n’apparaît que dans les toutes dernières lignes de l’œuvre)
_Début « in medias res »
Les chevaliers s’attroupent autour de Calogrenant qui va conter son récit, après le diner : Digression de l’auteur sur l’amour. Digression de différentes conceptions de l’amour entre ce qui est intra diégétique(époque du roi Arthur) et extra diégétique (époque de Chrétien).
=Pas de prologue + un récit qui ne commence pas avec une digression sur l’amour + pas de héros (avec l’absence du roi Arthur qui fait tellement partie du décor qu’il s’absente avec Guenièvre dans sa chambre pour dormir)
Keu interrompt récit : Keu personnage qui persifle, mauvais caractère (frère de lait d’Arthur) élu par le roi, son sénéchal : rôle de contestation du fonctionnement du royaume. Contestation des limites en les transgressant.
_Tout le début du roman se place ainsi dans une stratégie du retard avec le prologue inexistant, le discours de Calogrenant interrompu, l’absence de héros.

Commentaire linéaire du texte :
Intro ; Situer le passage. Le résumer. Le caractériser. Pbtique. Plan

Ici passage est au début, il parle de… et c’est un exorde. Pbtique : comment ce passage sert-il de prologue internalisé à l’œuvre ?

I partie : vers 142-148 : Prétérition de Calogrenant = Précaution oratoire
II partie : vers 148-169 : Calogrenant définit ce que doit être la bonne réception de son discours
III partie :vers 169-fin Opposition vérité/mensonge

I partie :
La prétérition correspond aux topos d’humilité de l’auteur du prologue. Calogrenant ne veut pas raconter car honte de son récit et en plus honte de le réciter devant Keu le persifleur. Mais il raconte toutefois pour ne pas