Le ciel unique européen
L’Union Européenne est actuellement composée de 27 états membres et également de 27 espaces aériens indépendants. Ce clivage nuit à l’efficacité du trafic aérien en Europe puisque les compagnies aériennes doivent traverser plusieurs systèmes de contrôle aérien avant de parvenir à leur destination. De plus, cela pose des problèmes de sécurité liée à l’encombrement des espaces aériens. D’autre part, cette fragmentation a un impact sur les coûts d’exploitation et aussi sur l’environnement à cause des trajectoires de vol obligeant de parcourir des kilomètres supplémentaires.
Contrairement aux Etats-Unis, l’Europe n’a pas de ciel unique dans lequel la navigation aérienne est gérée à un niveau européen. En outre l’espace aérien européen fait partie des plus denses au monde avec plus de 33000 vols les jours d’affluence et une grande densité d'aéroports. Ce qui rend le contrôle du trafic aérien d’autant plus complexe.
Actuellement les activités aériennes sont responsables d’à peine 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ce chiffre devrait néanmoins augmenter dans la mesure où le trafic aérien est censé doubler d’ici 2020.
Le ciel unique européen est une initiative ambitieuse lancée par la Commission européenne en 2004 pour réformer l'architecture de la gestion du trafic aérien européen. Elle propose une approche législative pour répondre aux capacités et besoins futurs de sécurité au niveau européen qui restent aujourd’hui nationaux.
Les principaux objectifs sont de
Restructurer l'espace aérien européen en fonction de l’affluence du trafic en supprimant les frontières aériennes nationales
Créer des capacités supplémentaires en réorganisant les trajectoires de vols
Augmenter l'efficacité du système de gestion du trafic aérien en créant des règles et normes communes, telles que les échanges de données de vol et des télécommunications Les Difficultés
Les Difficultés Actuelles
Aujourd’hui, le ciel européen est divisé